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Les pouvoirs de la beuh

Après près de 5 millénaires à avoir accompagné l’homme dans ses évolutions, parmi d’autres plantes et denrées bien sûr, le cannabis continue son bonhomme de chemin vers la fin de sa prohibition. Mais est-ce pour bientôt ou faut-il attendre encore cent ans ? Pour l’heure, rappelons-nous des enjeux de la beuh et des principes qui régissent sa consommation.

La beuh : de grands effets reconnus

D’un côté, l’herbe ou la marijuana reste depuis longtemps dans un cercle de controverses presque interminable. De l’autre côté, les contemporains protagonistes et antagonistes à la cause du chanvre trouvent de parts et d’autres les raisons de leur passion et de leur répulsion ou de leur indifférence à son endroit.

D’une part, la beuh est la source d’un bien-être que seul un consommateur averti peut ressentir (et il y en a une multitude en France, 5 millions dans l’année tous les modes d’usage confondus !). Mais si chacun peut décrire des sensations de façon personnalisée, certains effets sortent du lot :

  • Les consommateurs de ganja sativa se sont généralement trouvés alertes et énergiques, avec un sens de la sociabilité accru et de la créativité à vendre. C’est l’effet high stimulant selon beaucoup les initiés.
  • Pour les fumeurs de beuh indica, l’effet est plutôt « stone », relaxant. On se relâche et on mange comme des goinfres. On est plus somnolent que d’habitude et les douleurs ressenties auparavant se retrouvent être atténuées.

À vrai dire, le taux variable de THC et de CBD dans chaque variété d’herbe en détermine les effets. Se suffire à la différenciation indica et sativa est en effet relativement peu convaincant pour en définir les effets. D’ailleurs, les plantes de chanvre indien consommées dans leur forme de beuh sont toutes des variétés issues d’hybridation. 

La beuh : de grandes vertus peut être surestimées 

La beuh ou plutôt les cannabinoïdes dont le THC et le cannabidiol, sont aujourd’hui au cœur de nombreuses études sur des propriétés thérapeutiques à vérifier. En effet, la communauté scientifique, du moins une bonne partie, estime qu’il y a encore assez peu de preuves pour induire une utilisation en tant que médicaments. Un autre côté moins sceptique met en avant de nombreuses vertus. Parmi les propriétés thérapeutiques probables les plus citées par les chercheurs, dues à l’action de différentes molécules, terpènes et cannabinoïdes, l’on retrouve :

  • Chez les variétés indica, des vertus contre les spasmes et la sclérose, une efficacité contre la nausée, les douleurs et l’insomnie.
  • Chez la variété sativa, des dispositions à soigner la dépression et l’anxiété, l’anorexie, les troubles du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), voire certaines formes de cancer.   

Mais chacun de ces effets bienveillants est encore en passe d’être confirmé par le milieu médical. Si la lenteur est la règle dans l’Hexagone en ce qui concerne les recherches, l’usage médical du cannabis ou de la beuh est déjà effectif au Canada, en Israël, aux Pays-Bas, une trentaine d’états aux USA, et 21 pays dans l’Union européenne. 

La meilleure façon d’en consommer

La beuh est une denrée peu complexe et qui profite d’une foultitude de déclinaisons en termes de variétés et d’espèces, mais aussi de présentations. La beuh est la forme à emballer comme de la cigarette, avant de la fumer. C’est sans doute la méthode la plus populaire de consommer du cannabis, et celle qui donne le plus de plaisir, puisque le fumeur contrôle bien sa consommation. Le joint à rouler est un classique, il comporte plusieurs variantes. Ce sont, entre autres :

  • Le spliff qui est un mélange de beuh et de tabac.
  • Le blunt qui utilise une feuille spéciale de plus grande taille pour avoir une grosse tige.
  • La pipe qui peut aussi servir de contenant.
  • Les bangs qui sont des dispositifs où on utilise de l’eau pour avoir des bouffées rafraichissantes, etc.

La légalisation de la beuh : encore utopique

Un puissant lobbying entre en jeu dans le cercle dirigeant même, mais il semble que les choses sont encore plus compliquées que l’on n’y pense. Pour l’heure, l’on s’en tient à la légalisation implicite de la beuh CBD sans THC. Cette dernière est une formule non psychotrope où l’on ne ressent en principe que les effets relax et déstressant. La légalisation du cannabis même thérapeutique est encore loin d’être effective.

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