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Culture indoor : comment en profiter pleinement ?

Très tendance, la culture en intérieur devrait d’ailleurs être prisée de tous, en ces temps où le confinement est en passe de devenir une mode de vie. Cela dit, étant une matière assez nouvelle sous bon nombre de toits, la culture indoor de cannabis et d’autres plantes demeure une affaire passionnante qu’il faut apprendre.

Quel est l’intérêt d’une culture indoor ?

Dans la mesure où il est désormais possible de faire pousser des plantes tout près de soi, pourquoi s’en priver ? Cela réduit avant tout les longs trajets en va-et-vient, réduisant de ce fait, et l’empreinte carbone du foyer, et ses dépenses en déplacements… Mais outre cet aspect écologique et économique, parfois discutable à cause d’une consommation électrique plus conséquente, la culture indoor apporte d’autres avantages considérables pour le cultivateur : un plein contrôle sur son procédé de culture quand il s’en donne le temps, possibilité d’un meilleur contrôle qualitatif et quantitatif, une culture durable et susceptible de récoltes tout le long de l’année… 

Pourquoi est-ce dangereux de cultiver son cannabis en intérieur ?

La culture indoor est un mode de culture en provenance des États-Unis, notamment de particuliers américains qui ont dû l’inventer pour produire du cannabis sans être traqués par la Justice. Et comme outre-Atlantique, la simple possession de cannabis fait encourir amendes et peines de prison aux personnes concernées. 

Or, les risques liés à la culture en intérieur, de cannabis en l’occurrence, ne sont pas uniquement légaux. Ils sont principalement environnementaux et sanitaires, et concernent divers facteurs :

  • les dangers de la radiation UV issus des équipements d’illumination
  • la toxicité issue de générateurs d’ozone, des pesticides, d’engrais chimiques, etc.
  • la promiscuité des lieux
  • la teneur élevée en cannabinoïde …

Sachant tout de même que la culture indoor de cannabis demeure un système à avantages importants, les stratégies pour minimiser voire pour éviter tous ces dangers ont évolué. Cela consiste principalement en la maîtrise des techniques.

Comment faire pour la culture indoor de cannabis ?

Pour cultiver en intérieur, il faut paramétrer sa plantation en considérant deux aspects : l’environnement et la sécurité des occupants, mais aussi ceux des plantes. En tout cas, plusieurs systèmes de culture indoor sont proposés, pour lesquels il faut un certain nombre d’équipements spécifiques.

Les méthodes et les techniques

On distingue 3 grands systèmes de culture en intérieur :

  • La culture en pot. Elle est idéale pour ceux qui misent sur des récoltes en faible et moyenne quantité (une douzaine de plantes par m2 en moyenne), tout en assurant la qualité de leurs plantes. Celle-ci offre souvent l’avantage de pouvoir déplacer les plantes. À titre d’exemple, cela permet de faire profiter aux plantes, la lumière du jour et de minimiser ainsi les dépenses en électricité…
  • La culture hydroponique. C’est un système plus conséquent où le cultivateur a davantage intérêt à produire en grande quantité. Il s’agit d’une méthode généralement sans substrat, où l’eau est à la fois la source alimentaire principale. Ce système fonctionne soit en circuit fermé, soit à solution perdue (l’eau n’est pas récupérée).
  • La culture aéroponique. C’est une variante perfectionnée de l’hydroponie, où la ventilation est optimisée. De manière générale, elle consiste en un apport en eau par évaporation et une distribution par pompage des éléments nutritifs.

Dans tous les cas, il faut maîtriser les différents éléments qui contribuent à la santé, à la croissance et au rendement des plantes.

Ce qu’il faut comme moyens

Il est essentiel d’axer ses efforts à la maîtrise de l’environnement lumineux et aérien des plantes. Ce qui n’exclut aucunement le fait de faire un bon choix de substrats pour la culture en terreau, et un bon système d’irrigation ou d’évaporation pour les cultures hydroponiques.

  • En ce qui concerne la lumière, si ce n’est une exploitation maximale de la lumière du jour dans les régions à forte proportion de jours ensoleillés, des lampes spécifiques sont utilisées. Si on recherche la performance et l’économie énergétiques, les lampes à LED horticole sont les meilleurs choix, car elles reproduisent les rayons solaires. Dans les petites serres, on peut aussi miser sur les lampes CFL, à la différence des lampes HPS pour les plus grandes surfaces.
  • Outre un système de ventilation efficace muni d’extracteur et d’intracteur, il est aussi indispensable de purifier l’air afin de ne pas alerter les voisins. Pour ce faire, il faut installer des filtres à charbon ou d’autres techniques antiodeurs.

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