Les techniques de plantation du chanvre sont utilisées dans le cadre de trois grandes méthodes, à savoir la culture indoor, le système outdoor et la culture sous serre dite : « greenhouse ». Cette dernière est considérée par beaucoup comme la meilleure approche pour avoir les meilleurs rendements de culture de cannabis. De quoi s’agit-il et en quoi est-ce l’idéal ?
Culture greenhouse : définition
La culture sous serre ou greenhouse consiste à cultiver, à faire développer et à récolter le cannabis au sein d’une structure métallique. Mais ce dernier peut être remplacer par du bois agrémenté de murs et d’une toiture faits de matériaux transparents (verre, acrylique, polycarbonate…). Ce dispositif peut avoir la taille d’un petit abri de jardin, mais peut aussi atteindre celle d’une maison entière. Outre les considérations structurelles, la greenhouse a pour objectif le contrôle poussé des différents paramètres de la culture. Il s’agit de la lumière, la ventilation, l’apport en CO2 et en eau, etc. Son utilisation en culture de cannabis est de plus en plus en vogue, face à la culture indoor. La serre pour la culture du cannabis ouvre à une bonne liste d’avantages.
Avantages de cette méthode
Le principal intérêt dans l’usage d’une serre est de réunir les bénéfices issus des deux méthodes de culture de chanvre indoor et outdoor. Il s’agit d’abord d’installer les plantes dans un milieu protégé des intempéries et autres agressions extérieures comme les vents violents, la neige, le grêle, les insectes…. En même temps on garantit aux plants l’apport en lumière solaire et en ventilation naturelle.
Plus précisément, la greenhouse constitue un système de culture qui mène à un contrôle plus poussé des paramètres de la plantation. Principalement, sachant que le cannabis nécessite un réglage optimisé de la lumière pendant sa croissance et sa floraison, le mettre en serre permettra de lui fournir ou de lui priver d’un certain taux d’ensoleillement. Cela permet aussi de lui donner de la lumière artificielle pendant la nuit dans un cadre de culture intensive.
Mais en outre, étant installée à l’extérieur, la culture en greenhouse permet aux plantes d’être en contact direct avec la terre (sauf pour les cultures hydroponiques). Celle-ci est alors plus vaste et pratiquement plus riche en nutriments par rapport au terreau. Il est aussi plus facile d’assurer l’apport en dioxyde de carbone, essentiel pour améliorer la croissance des plantes. À la différence d’une culture indoor, avec ce système, on est en principe en mesure de se fournir plusieurs récoltes dans une année. Dans tous les cas, l’empreinte écologique d’une telle approche est considérable.
Contraintes et limites à l’utilisation de la greenhouse
Si on lui attribue des avantages énormes tant en termes de qualité que de quantité des produits, la greenhouse est une méthode de culture de chanvre indien pour le moins couteux. Le premier écueil concerne évidemment la difficulté dans la construction même de la serre. Car outre le coût de la construction, il faut en amont s’assurer d’avoir respecté les formalités et obligations administratives.
En effet, plusieurs travaux, dont le terrassement, le montage de la structure acier ou bois, la mise en place des panneaux en verre ou plexi, celle des murs et/ou du toit, sont à réaliser. Pour être conforme avec l’administration, il faut une déclaration de travaux pour une greenhouse de plus de 1,8m de hauteur et plus de 5m2 de surface, une demande de permis au-delà de 20m2…
Techniquement, sachant qu’il s’agit d’un milieu fermé, la ventilation doit être optimisée afin de réguler la température et l’humidité ambiante, et de permettre une meilleure photosynthèse… Cela nécessite une sorte de VMC. Sinon, qui dit plantation implique une irrigation parfaite, principalement quand il s’agit des cultures hydroponiques de cannabis…
Avantages relatifs entre culture greenhouse, indoor et outdoor
Même si elle réunit les avantages de la culture outdoor et indoor, la méthode greenhouse ne fait pas l’unanimité quant à sa profitabilité. En parlant de ratio dépenses/rentabilité, cette donnée sera souvent appréciée différemment par celui qui en cultive pour un usage personnel et celui qui monte une serre à cannabis pour des visées plus lucratives.
Pour ce qui est de la qualité, on part des objectifs du cultivateur aux attentes des consommateurs finaux, sachant que l’appréciation va varier de part et d’autre. On ne peut pas juger d’emblée de cette qualité issue d’une culture en greenhouse, indoor ou outdoor. Car dans tous les cas, tout dépend du type de cannabis planté, l’attention portée aux plantes et de la qualité des moyens…
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